|
SORGENTE DEI FONTANAZZI 2011
18
février 2011 À « Castelnuovo del Garda » je m’arrête chez Parisi qui a préparé ma nouvelle combinaison. Les modifications des valves installées sur les chevilles ne sont pas encore prêtes malheureusement et la combinaison pourrait prendre l’eau de par leur mauvaise ouverture. L’impatience me gagne et dans l’attente de recevoir les nouvelles pièces dans les prochains jours, je décide de l’essayer durant la première brève plongée de test. A Trévise Nord, la seconde étape est chez Suex s.r.l., une société qui produit des scooters de plongée. J’y retire un “maialino[1]” comme je l’appelle affectueusement ou plutôt le modèle “XK1”, un vrai joyau de la gamme. Le changement est dû à un facteur environnemental important et à l’évolution des dernières années des propulseurs ‘tracteurs’. En effet, jusqu’à ce jour, j’ai toujours utilisé les Acquazepp qui, avec de petites modifications, sont entièrement fiables et rapides malgré des charges de matériels considérables. Toutefois, leur conception conserve des limites d’autonomie, poids et profondeur. Même avec l’utilisation de batteries au lithium, quant au rapport poids/autonomie, je n’ai pas réussi à résoudre les problèmes liés aux explorations toujours plus avancées de ces dernières années. En cette période, j’explore quelques résurgences où, de par leur progression, les propulseurs ‘tracteurs’ me semblent être le choix le plus satisfaisant. Après avoir analysé attentivement les offres du marché, le choix est tombé facilement sur les produits de la Suex dont les scooters, de par leur interaction entre le poids, autonomie, vitesse et profondeur d’exercice, me semblent exceptionnellement adaptés à moi. Pour cette raison, durant le mois de janvier dernier, je me suis rendu auprès de cette société où Alessandro Fenu et Marco Segatto, les producteurs et responsables, m’ont illustré les caractéristiques et particularités de leur scooter. Résultat: j’en reste positivement touché et me réjouis de l’essayer. Ainsi, aujourd’hui, quand j’arrive auprès de cette société, mon regard se pose sur les personnes et les machines jusqu’à s’arrêter sur mon futur jouet qui vante 5 Km d’autonomie, une vitesse de 85 m./min., et a été testé spécialement pour moi, pour résister pendant une heure à la pression de 26 bars id est l’équivalent d’une profondeur que pour l’instant je n’ai jamais atteinte. C’est Marco qui m’explique quelques détails sur son utilisation, comment le recharger et autres particularités qui, dans son ensemble, son assez simples. Quand je le range dans la voiture, j’ai encore plus d’espace que prévu et ceci est un autre point en sa faveur. La troisième et dernière étape est à Valstagna dans l’après-midi où je rejoins les amis Moonlight, Proteo et le Pifferaio qui m’attendent pour organiser les travaux du lendemain. 19
février 2011 Heureusement, comme il est bonne coutume de réaliser avant de s’engager dans une exploration sérieuse, je teste le nouveau matériel. Je découvre de la sorte que la nouvelle combinaison a quelques problèmes. En effet, les chaussons sont un peu grands et trop souples et, d’autres parts, les gants incorporés, qui sont eux aussi trop petits et trop durs à cause de la colle intérieure, me causent des douleurs aux doigts et m’enlèvent la sensibilité. En fixant les palmes, je résous le problème des chaussons mais pour ce qui est des gants, je ne trouve aucune solution. L’alternative, jusqu’à ce que je les fasse modifier, sera la vieille et désormais rigide combinaison en dessous de laquelle je ne pourrai endosser les protections thermiques que je voudrais. J’entame la descente, à -12 mètres et sens entrer de l’eau dans les deux jambes par les valves. Il vaut mieux rentrer et sortir. Proteo, qui continue la plongée, rencontre à la base du puits initial, à -18 mètres, Mosè et en profite se faire aider à transporter tout le nécessaire au-delà des derniers goulots jusqu’à -60 mètres. 20
février 2011 Nous disons “au revoir” à une pluie désagréable et entrons dans l’eau à 13h00. Proteo devant suivi par moi-même. Avec nous, la bouteille relais et le “maialino”. À -9 mètres un black-out des lumières m’oblige à renoncer à poursuivre. Je reste seulement avec deux petits phares à led. Les phares principaux s’éteignent à cause des câbles rompus. Je signale à Proteo le problème en tentant de me faire comprendre alors que je suis à demi encastré dans un goulot et je remonte. Dehors ils sont déjà tous rentrés dans les voitures à cause des petits malins qui, de temps en temps en cette zone, fracassent les voitures. J’émets un cri montagnard: “ollalaiuuu” et les voici tous arriver à l’entrée avec une efficacité incroyable. J’ai besoin d’une torche à main. Cri désenchanté par la malchance de ces premiers jours. Mosè qui heureusement n’avait pas prévu de plonger, me donne ses deux nouvelles torches à led Fa&Mi d’un rendement de 50w. J’en fixe une sur mon casque avec l’aide d’un élastique, l’autre je l’attache avec une petite corde aux mousquetons. Pendant ce temps, Proteo est remonté. Nous repartons en espérant, à tout le moins pour ma part, que ce sera la bonne ! Je rentre et ressorts des goulots jusqu’à -18 mètres et le premier morceau difficile est terminé. Je me laisse traîner par les « maialini » jusqu’à -36 mètres puis, de nouveau, une série de passages plus ou moins étroits nous emmènent à -55 mètres où commence la galerie qui arrive à la zone profonde. A partir d’ici, il n’y a plus de fil. Proteo empoigne le dévidoir et commence à tirer le fil. Moi, derrière lui, j’emporte les trois bouteilles de 20 litres que je laisserai dans ce couloir pour la sécurité et la 12 litres qui me servira pour le retour. Le nouveau propulseur se comporte très bien. Je dois m’habituer à la sensibilité de l’interrupteur et le règlage de la vitesse de départ. Il reste vraiment simple d’utilisation et je suis à mon aise dès le départ. À -65 mètres je laisse la première bouteille et je suis Proteo qui est parti rapidement. De temps en temps je dois m’arrêter car Proteo est aux prises avec les noeuds, coupe du fil et de nouveau les noeuds. Ceci me permet de voir la galerie de manière claire en profitant de ses lumières. Nous atteignons la sale à -95 mètres, belle et morphologiquement complexe. Je dépose la deuxième bouteille et parts jusqu’à -110 mètres. Nous sommes sur un rocher énorme. Proteo change de dévidoir. Je lui passe le mien. Je pense que nous sommes à l’endroit qui commence à descendre vers la zone profonde. Je le laisse aller seul mais je le vois remonter après seulement une vingtaine de mètres. Je comprends alors qu’il ne faut pas laisser la troisième bouteille ici. En suivant la lumière, je coupe un peu plus haut que le fil et le rejoins. Nous remontons jusqu’à -100 mètres et puis nous revoilà en descente. À -115 mètres, voilà l’endroit où je dois déposer la bouteille. Je salue Proteo. Lui il descend, je le vois disparaitre dans le noir. Je m’arrête pour couper les morceaux de fil dangereux puis entame le retour. De temps en temps, en freinant un peu le retour, je reprends mon travail de nettoyage. Je pense que Proteo doit me suivre d’une dizaine de minutes. Je suis convaincu que je verrai ses lumières durant les paliers de décompression plus longs à partir des -30 mètres. Après avoir réalisé mes paliers de décompression profonds, je m’enfile dans le chemin qui me ramène aux étages supérieurs. Je sorts des passages étroits et continue commodément la décompression dans les endroits plus larges. Quand je suis au -27 mètres, j’aperçois les lumières de Proteo; il me signale “ok” avec ses phares. Je réponds et l’attends aux paliers suivants. Il me rejoint à -21 mètres. Quand je m’aperçois d’avoir perdu l’ordinateur Galileo, je retourne aux -33 mètres pour vérifier qu’il ne soit pas tombé dans le coin. Rien ! Je me trouve dans un endroit compliqué, plein de pierres et d’anfractuosités. Je ne dispose pas de beaucoup de temps de permanence. Je consacrerai du temps à la recherche durant la décompression des prochaines plongées. 2h30 sont passée. Voici qu’arrive le Pifferaio. Un échange de dons et nous poursuivons notre décompression. C’est étrange de décompresser en compagnie. Je n’y suis pas habitué. Durant les paliers j’en profite pour tenter de dévisser l’hélice du “maialino” et tenter de bypasser le système électronique. Juste pour mettre en pratique ce que m’a montré Marco lors de la livraison du véhicule. Proteo qui connaît bien ce propulseur m’assiste pour vérifier que je ne commette pas d’erreur. Le temps passe et le froid commence à se faire sentir. Ma vieille combinaison désormais rigidifiée par le temps, non seulement me limite dans les mouvements, mais m’isole beaucoup moins. Heureusement, l’eau n’est pas des plus froides : 10°C. Ainsi, avec le gilet électrique je résiste assez bien. J’ai froid uniquement aux pieds et aux mains car malheureusement, un gant laisse passer un peu d’eau. Boa aporte du thé chaud que seul moi je bois. Proteo n’en veut pas entendre parler. Nous nous libérons des propulseurs, des dévidoirs et de tout ce qui ne nous sert plus. Dans les derniers goulots, on s’enfile aux endroits où nous pouvons rester à deux aisément. Nous arrivons aux -6 mètres. Je dis à Proteo que j’ai presque fini la décompression. Je sorts au bout de cinq heures alors que lui doit attendre encore 80 minutes. Boa vient m’aider à la sortie de l’eau car j’ai mis trop de lestage sur le recycleur et, outre à avoir réalisé une plongée compliquée pour l’assiette à cause du surpoids, j’ai quelques difficultés à sortir hors de l’eau. Lui à son tour passe le Copis-Meg à Mosè qui aide Simone à se le mettre sur les épaules. Un thé chaud m’attend à la voiture. Je remonte la petite échelle installée par le “Gruppo Grotte Giara Modon”, vais boire et me change. J’ai tout le temps pour ranger mon matériel dans ma voiture ainsi que dans celle de Simone. Enfin Proteo sort aussi ! Pendant qu’il se change, je découvre que sur sa combinaison il n’a même pas de purge-pipi! Quel courage d’affronter une plongée aussi longue sans avoir la possibilité de soulager ses reins ! Je me souviens que durant les premières années ’90, quand la purge-pipi n’existait pas, nous avions de fortes douleurs aux reins car nous évitions de la faire sur soi-même. Je me souviens aussi que quelques fois, ne pouvant plus se retenir, nous inondions nos combinaisons étanches. Je suis très satisfait de la plongée réalisée, grâce à Proteo qui, en étant resté devant, m’a permis de bien observer la grotte.
21 février 2011 22
février 2011 Le Pifferaio arrive quand je suis sur la roche de type brèche. Il me met les chevillières, me donne la batterie et du thé. Je suis un peu nerveux pour les lumières, l’ordinateur, la batterie et pour comme s’est déroulée la partie initiale de la plongée. Je ne parle pas beaucoup et le Pifferaio s’en rend compte. Le reste de la décompression et ses visites fréquentes me permettent de tranquilliser mon esprit. Je sorts de l’eau au bout de 4 heures de plongée. Je range tout le matériel et me prépare au retour. Je dois rester à la maison durant les deux prochains jours. Dès lors, les travaux seront suspendus. 25
février 2011 26
février 2011 Le soleil resplendit et pendant que je me prépare, c’est presque désagréable car je commence à transpirer. Je cherche un peu d’ombre mais à la fin j’accélère la vestition et saute dans le bassin. Je suis très concentré. Aujourd’hui c’est la dernière plongée. Ici la météo prévoit une dégradation avec de la neige. Il n’y aura pas de grands changements quant au débit ou la visibilité de la source. Je parts en premier et arrive sous la roche de type « brèche » en moins de trois minutes. Tout s’est déroulé à la perfection et, quand je pense à l’encombrement que je traine, ceci est bon signe! Je récupère le matériel en faisant bien attention à la manière dont je les installe. Je salue les collègues et commence le voyage en direction de la première étape à -36 mètres où je laisse la batterie, la bouteille de 10 litres et le recycleur latéral. J’entame la descente et me rends compte que le propulseur est légèrement positif. Ceci me donne quelques petites difficultés pour descendre dans la fracture car il tend, même si légèrement, à remonter. Finalement j’entre dans la galerie, m’accroche au propulseur et avec une seule bouteille de secours, me retrouve de nouveau à accélérer vers le fond. Pour l’instant, tout va pour le mieux. Me voilà au passage des -90 mètres. La dernière fois j’ai déplacé le fil qui le traversait et maintenant il est plus aisé d’y entrer. J’avance et voici qu’à -109 mètres, je retrouve mon matériel. J’accroche la rallonge à mon ventral et mets le “XK1” de Proteo derrière moi. J’installe la bouteille de 20 litres sur mon côté gauche en allumant le phare et, malgré moi, je me rends compte que je me suis trompé de tête. J’ai pris celle à rayons larges adaptée aux prises de vue. Ca ne servira pas à grand-chose mais au moins les lumières fonctionnent. En peu de temps, environs 28 minutes, j’atteins la fin de l’exploration du 22 février. Je laisse ici le “XK1” de Proteo. Je prends le dévidoir et commence à tirer le fil dans un endroit vierge. La galerie devient plus étroite. 1,5 mètre de hauteur pour 4 mètres de largeur. Je ne vois pas d’autres continuations donc je poursuis dans cette direction. Maintenant elle s’élargit un peu. J’arrive devant un mur. L’instinct me dit d’aller à droite mais, étant donné que c’est fermé, je suis contraint d’aller à gauche. J’ai comme l’impression de revenir en arrière. La profondeur oscille entre -125 mètres et -130 mètres. De petites sales s’alternent avec des passages plus étroits. J’arrive à un endroit intéressant où, voyant du noir devant moi, je pense arriver à un puits ou une galerie mais l’illusion dure très peu de temps. Le fil se déroule rapidement du dévidoir. Le temps semble s’être arreté! Je vague ici et là. La respiration est bonne. Je ne me fatigue pas. J’avance en observant la galerie jusqu’à ce que, lorsque j’arrive à un nouveau point, je pense qu’il y a quelque chose d’énorme et je vois en réalité mon fil devant moi. Je reconnais la galerie au sédiment blanc sur le fond et je me rends compte avoir fermé un cercle. La déception fait partie du jeu. J’attache le fil sur une pointe et le coupe. J’ai parcouru 187 mètres de nouvelle galerie et ai dépassé de 70 mètres le point de dernière exploration du 22 février. Je sais que j’ai une bouteille et le “XK1” de secours à une vingtaine de mètres de ce point. Je les récupère et entame le retour. 45 minutes sont passée. Sur le chemin, je tente d’entrevoir s’il y a d’autres possibilités mais ce n’est pas facile? Ce sera un défi pour le futur de chercher un passage entre ces gigantesques amas de pierres et roches appuyés sur le fond ou entre les anfractuosités des galeries. Je récupère les différentes bouteilles semées dans la grotte. J’en accroche six de 20 litres plus un “XK1” et porte le tout jusqu’à -55 mètres. J’y laisse le matériel et commence la remontée. Proteo et le Pifferaio se chargeront de le récupérer. Les imprévus en cette période ont été nombreux et ne sont pas encore terminés. Pendant que je remonte la fracture, je m’accroche à une roche et troue la combinaison au niveau de la cheville. Je sents l’eau froide entrer dans la combinaison alors que je dois encore réaliser 4 heures de décompression ! Attendre avec la combinaison remplie d’eau ne sera pas très agréable. Alors que je remonte, outre à penser au trou dans la combi, je pense au Galileo. Je prends des positions étranges pour éviter de faire rentrer trop d’eau dans la combinaison mais, en cet endroit de la grotte où il y a peu d’espace, ce n’est pas facile car les positions sont imposées par la grotte. Je sorts à -36 mètres. Je change la bouteille relais, prends le recycleur latéral et continue ma recherche. Après un peu plus d’une heure de recherche arrive Proteo qui devance le Pifferaio d’une quinzaine de minute car il aurait dû aller à 500 mètres pour récupérer le matériel. Etant donné cependant que j’ai réussis à ramener le tout jusqu’à -55 mètres, il ne sert à rien qu’il aille loin. Je l’arrête et lui indique d’attendre le Pifferaio ici à -21 mètres pour éviter d’accumuler de la décompression inutilement. Ardoise magique qui permet de communiquer que j’ai un trou dans la combinaison et de demander de déplacer l’élastique du fixe-palme sur le trou de la combinaison pour tenter de le boucher. Terminé mon dernier pallier, je le salue et reprends mon retour. Je parcours une vingtaine de mètre et rencontre le Pifferaio qui rejoint Proteo. Un salut et chacun suit sa route. A la brèche, je retrouve Moonlight qui est venu m’assister en m’amenant les batteries du gilet électrique qui désormais sont plus nécessaires que jamais vu que l’eau a complètement envahi ma combinaison. Le temps passe et me voici rentré avant lui, puis le Pifferaio et enfin Proteo. Je suis encore à -15 mètres mais j’aperçois leurs lumières et je les aide à faire passer les bouteilles à travers la brèche pour ensuite les emmener à -12 mètres. Durant ce temps, nos trois amis viennent et vont dans la galerie et les différents couloirs étroits. De temps en temps du thé arrive et me réchauffe. Heureusement, je n’ai pas froid et suis heureux en pensant à cette plongée. Les idées pour le futur fusent. Au final, j’aurai passé cinq heures de plongée. Moonlight qui a encore sa combinaison sur le dos, récupérera mon recycleur dès que je l’aurai ôté. Je sorts du bassin et il n’y a aucune trace du matériel car tout a déjà été rangé dans la voiture : trop efficaces! En effet, pendant que j’étais dans l’eau, des renforts sont arrivés: Ennio, Luca, Luca, Max, Mirko, Simone, et Toni. Pris par le feu sacré, ils ont aidé le transport du matériel. Et c’est ainsi que se conclut l’exploration des Fontanazzi qui a désormais un développement total de 2017 mètres alors que la longueur de la galerie atteint les parties plus éloignées et profondes qu’l est difficile de quantifier. Proteo a atteint les 850 mètres depuis l’entrée alors que mes nouveaux 267 mètres je ne sais pas dire à quelle distance ils se trouvent de l’entrée vu que j’ai parcouru un anneau. Cette année j’étais un peu en retard avec les tests du matériel neuf et ceci a limité la programmation des explorations nonobstant les parfaites conditions dans lesquelles se trouvent les sources à Valstagna depuis février! Malheureusement il n’est pas toujours facile de tout bien combiner. Malgré tout, j’ai trouvé des solutions idéales afin d’utiliser le prototype de recycleur latéral et testé du matériel neuf. Le recycleur, qui a l’origine était un Vertigo, a été complètement modifié par mes soins afin qu’il atteigne les prestations que j’estimais nécessaires. Désormais il a un bon niveau et j’ai trouvé les solutions pour compléter les deux circuits latéraux que je fais préparer. En bref, j’ai modifié complètement le système de filtrage, la position de la purge, le type de cellules oxygène, installé l’ajout automatique de diluant, le flux continu d’oxygène, augmenté les volumes des faux-poumons et le système des raccords entre les différentes parties du recycleur. Les modifications à la combinaison n’ont pas pu être contrôlées dû à des problèmes collatéraux. Désormais résolus, je suis prêt pour de nouveaux tests. Le “Suex XK1” est la vraie nouveauté et surprise parce que jusqu’à présent, les propulseurs ‘tracteurs’ que j’ai essayés par le passé m’ont toujours semblé un peu lents et peu efficaces avec des volumes aussi encombrants que ceux que j’emporte avec moi dans les grottes. Par rapport à mes Aquazepp, cet “animal”, m’a impressionné notablement par sa rapidité et sa puissance combinées à une autonomie jamais imaginée il y a deux ans ! Les dimensions, la maniabilité ainsi que la double vitesse d’actionnement du moteur sont des détails que je pourrai mieux expérimenter lors de mes prochaines explorations au Rio Torretta vu les dimensions de la galerie. En outre, les différentes sécurités qui permettent de bypasser l’électronique de commande et démonter l’hélice dans l’eau me le rendent sûr et fiable pour son utilisation en grotte: promu avec grande distinction! Participants:
Un remerciement tout particulier à ceux qui
nous ont aidé:
[Novità]
[News] [Dernières Nouvelles]
[Noticias] |